Pour FlavieAuRestau ils ont accepté de parler de leur restaurant préféré et de partager cela avec vous. Bertrand Dicale a très spontanément accepté de partager son bon plan restau avec nous. Merci Bertrand !
Le restaurant préféré de Bertrand Dicale, journaliste en plein d’endroits, chroniqueur à France Info
Bertrand-Dicale
Métro : Censier Daubenton ou les Gobelins ligne 7
Bonjour Bertrand,
Peux tu faire ton portrait en quelques mots ?
Je suis Parisien né à Paris, vivant à Paris et travaillant à Paris. Si on veut me flatter, on me dit que je ne fais pas mes cinquante ans, mais ça ne me flatte pas. Je suis journaliste sur tous médias, ai longtemps écrit pour Le Figaro et confesse ma fierté d’être chroniqueur sur France Info, qui est la radio que j’écoute quand je monte en voiture.
Si tu as un blog ou un site peux tu le décrire en quelques mots ?
J’ai eu un blog sur la musique, maintenant inactif ( www.pasplushautquelebord.fr ), publie mes chroniques sur le site de France Info (http://www.franceinfo.fr/emission/ces-chansons-qui-font-une-vie/2013-2014 ) et suis extrêmement heureux que l’Éducation nationale ait mis en ligne une centaine de mes chroniques pour les élèves des collèges et des lycées (http://eduscol.education.fr/ )
Sors tu souvent et dans quels contextes ?
Je suis journaliste, alors je déjeune. Avec le temps, j’ai fini par ne plus autant aimer dîner au restaurant, mais j’ai un bon carnet d’adresses pour toutes les circonstances.
Quel est ton type de cuisine favori ?
Je suis œcuménique. Cuisine bourgeoise de province, bons Japonais, choucroute, paella, cuisine inventive, tout me va. Et, étant aussi Antillais, j’ai un fort tropisme tropical.
Quel est ton restaurant préféré et pourquoi ?
S’il faut choisir uniquement sur le critère du plaisir disons le Botequim. Je connais ce restaurant brésilien du Ve arrondissement depuis au moins vingt ans et la cuisine n’a pas bougé. J’ai vu grandir les enfants de la tôlière, qui aujourd’hui tiennent le restaurant.
Peux-tu nous décrire un plat que tu y as mangé ?
Je suis toujours aussi dingue de la feijoada, avec ses haricots noirs que l’on ne trouve que là, sa charcuterie si variée, son riz aillé, ses herbes amères, ses quartiers d’orange parfaitement frais. Un pur plaisir parfait, qui donne envie de rester des heures à table, de se resservir sans fin, de piocher dans la marmite du voisin. La feijoada, c’est un plaisir à la fois partageux et égoïste. C’est une métaphore magnifique d’un monde que l’on peut rêver en même temps qu’on en constate la tangible générosité. Un éloge en acte de la créolité.
Quel est le prix approximatif d’un repas là bas ?
Menu d’initiation au déjeuner à 19 € avec petite feijoada (moi je la trouve frustrante, cette petite portion, mais j’ai dépassé les 105 kg depuis quelques années). À la carte, je m’en tire aux alentours de 30 à 50 € par personne, sans le vin.
A qui ou dans quelles circonstances le conseillerais-tu ?
Juste pour le plaisir. Famille, amis, amour, peu importe, mais avec de la joie, de la santé, le bonheur franc d’être ensemble. En ce qui me concerne, j’affiche toujours la couleur : la feijoada du Botequim est un peu mon autoportrait. Alors je ne veux voir autour que les sourires de gens qui me sont chers.
Plus dur… à qui ou dans quelles circonstances le déconseillerais-tu ?
Pas de bandes bruyantes, de pétasses hystéros, de beaufs qui prennent l’accent de Ronaldo, de tox qui vont au restaurant pour avoir une occasion de picoler. C’est le Brésil, mais ce n’est pas le carnaval.
BOTEQUIM
1 Rue Berthollet
75005 Paris
Tel : 01 43 37 98 46
Métro : Censier Daubenton ou les Gobelins ligne 7